ANOM Operation Trojan Shield

ANOM Operation Trojan Shield
Le sceau de l'opération Trojan Shield du FBI (en haut), le logo de l'opération Ironside de l'AFP (au centre) et le logo de l'application ANOM (en bas)




Le sceau de l'opération Trojan Shield du FBI (en haut), le logo de l'opération Ironside de l'AFP (au centre) et le logo de l'application ANOM (en bas)

Création octobre 2018 Distribution des terminaux
Localisation >100 pays
Organisateur U.S. Federal Bureau of Investigation, Europol, Australian Federal Police, et autres
Date 8 juin 2021 Exécution des mandats de perquisition
Revendications Surveillance des activités criminelles
Résultat Capture de 40 tonnes de drogues, 250 armes, 55 voitures de luxe, et plus 48 million de $ en monétaire et cryptomonnaies
Répression
Arrestations 800

L’opération Trojan Shield[1] aux États-Unis, Bouclier de Troie en français[2], Greenlight en Europe[3] et IronSide en Australie[3],[4] est une opération d'infiltration menée en collaboration par les agences gouvernementales responsables de l'application de la loi de plusieurs pays, entre 2018 et 2021, qui a intercepté des millions de messages envoyés via l'application de messagerie installée sur le smartphone prétendument sécurisé ANOM (également appelée AN0M ou ΛNØM ).

Le service a été largement utilisé par les criminels, mais au lieu de fournir des communications sécurisées, il s'agissait en fait d'un cheval de Troie distribué secrètement par le Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis et la police fédérale australienne (AFP), leur permettant de surveiller toutes les communications. Grâce à la collaboration avec d'autres organismes équivalents tels que Europol, l'opération a permis l'arrestation de plus de 800 personnes dans 16 pays suspectées d'être impliquées dans des activités criminelles. Parmi celles-ci se trouvent des membres présumés de la mafia italienne basée en Australie, du crime organisé albanais, des gangs de motards hors-la-loi, du milieu de la drogue et d'autres groupes criminels organisés.

  1. « Hundreds arrested after Australian police and FBI crack underworld messaging app », The Guardian,‎
  2. Agence France-Presse, « Crime organisé : spectaculaire coup de filet mondial », Agence France-Presse,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Jean-Marc Manach, « Anom, le cryptophone dont le FBI avait la clef », Next Impact
  4. Ben Westcott, « FBI and Australian Federal Police encrypted app trap ensnares hundreds of criminal suspects », CNN,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )

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